dimanche 1 novembre 2015

Il n'en reste qu'un ... Ou deux ?

et j'ai bien du mal à le croire ! J'ai l'impression d'avoir sauté quelques temples en route, et pourtant ...

Demain il pleut, je vais donc prendre la route et éviter la forêt glissante pour rejoindre le 88ème et avant-dernier temple de mon pèlerinage. En effet, pour bien souligner l'absence d'utilité de ces jours de marche, le pèlerinage finit là où il a commencé, donc au temple 1 pour moi.

Ceci dit, il flotte comme un air de fête, ce soir au minshuku les pèlerins japonais ont commandé du saké !

Hier j'ai mangé pour la première fois depuis mon arrivée des sushis, dans un bar à sushis, rendez-vous des familles le samedi à midi. Depuis Tokyo il y a dix ans maintenant, un vent de modernité a soufflé sur le concept. Certes il y a toujours un tapis roulant mais on ne voit plus les cuisiniers. On peut toujours commander le sushi dont on rêve, mais pas d'inquiétude si on a oublié comment dire "coquille Saint-Jacques" : on dispose d'un écran avec le menu, il suffit d'appuyer sur le bon bouton et votre commande vous arrive sur un tapis-roulant. Prière de renvoyer le tapis-roulant sinon vous vous faites fermement rappeler à l'ordre. Et on paie toujours à l'assiette mais inutile de rapporter les assiettes à la caisse en partant, vous avez devant vous un avale assiette chargé de calculer l'addition. Et c'est toujours aussi bon marché : j'ai trop mangé pour à peine 1000 ¥ dessert compris. Toutes les photos sont sur Instagram (anneshikoku).

A.

PS : Avant-hier au ryokan Ebisu-ya, juste en face du temple 80. Patronne très gentille qui offre la lessive comme o-setai. Bon dîner mais petit dejeuner léger. Lit japonais, salle de bain minuscule, pas de wifi.

PPS : hier soir Royal hôtel Yashima, qui n'a de royal que le nom. Un des plus moches business hôtels que j'ai fréquenté. Seul avantage, il permet de monter au temple 84 sans sac à dos. Wifi. Petit dejeuner seulement. 

2 commentaires:

  1. Tu as toujours la possibilité de faire un deuxième tour des 88 temples :-))
    Difficile à croire que tu arrives pratiquement au bout. Je suppose que c'est un mélange de soulagement (la fatigue doit commencer à se faire sentir) et de mélancolie (finir une telle expérience).
    Bon courage pour le dernier kilomètre : on prétend que c'est le plus difficile (c'est ce que disent les logisticiens mais ça n'a rien à voir avec la marche et le plaisir de la promenade.
    Guy

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  2. Tu ne pouvais que boucler la boucle. Pourquoi serais-tu allée si loin (aux deux sens du terme) sinon?
    Je t’envoie un petit ouroboros. O
    En guise de o-setai.
    Bravo!
    Courage!

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