jeudi 15 octobre 2015

Au restaurant

Mon absence totale de maîtrise du japonais, notamment écrit, donne lieu à des gags savoureux. Un des endroits les plus compliqués à gérer est le restaurant. 

Dans les ryokan ou les minshuku sur le chemin, pas de problème : le menu est unique, tout est sur la table, et j'arrive facilement à faire comprendre qu'au petit déjeuner je préfère mon œuf cuit. 

À midi aussi c'est sans problème : je déjeune le plus souvent de plats tout préparés, d'onigiri ou de sandwiches achetés dans les combini, ou je déguste des ramen ou des udons, faciles à repérer sur un menu et à commander. 

Mais lorsque je couche dans des hôtels comme maintenant tout devient compliqué : pas de menu en anglais, peu de menu avec des photos, aucun nom connu sur la carte. Alors j'improvise...

Il y a deux soirs, la serveuse me conseille de prendre des "ebifuraï" (エビフライd'après la reconnaissance vocale de l'iPhone). Bon choix, ce sont des beignets de grosses crevettes, excellents.

Hier, je suis entrée dans un restaurant de friture. Il y avait des photos sur le menu, mais guère explicites. On m'a finalement donné, contre monnaie sonnante et trébuchante, trois boulettes et deux ailerons de poulet dans des sacs en papier. Pas d'assiette, pas de boisson , j'ai filé au combini en face compléter mon dîner avec une salade, un yaourt et une bière. 

Ce soir dîner de brochettes. Là encore je suis dépassée par le menu. Fort heureusement le garçon me trouve un assortiment et je n'ai qu'à choisir entre cinq et huit brochettes. Ouf, encore un dîner sauvé.

Des baisers.
A.

1 commentaire:

  1. Cela me rappelle mon séjour en Chine dans les années 80 ! De peur de manger n'importe quoi, je me suis tournée vers les fruits, essentiellement les pastèques. Un vrai régime minceur.
    Très belle continuation.
    Bises

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