dimanche 11 octobre 2015

La fin de l'ascèse

Ce matin j'ai quitté la préfecture de Kochi. C'est donc la fin de l'ascèse et le début de l'illumination, ce qui me convient bien.
Après trois semaines, j'en suis donc ce soir à 43 temples, presque la moitié, et 640 km, dont 380 environ à pied, ce qui n'est pas si mal. Je fonce maintenant vers Matsuyama où, grâce à ce cher Harunori-San, j'ai bon espoir de voir un médecin mardi. Je pense que je profiterai également des quelques jours que je vais passer à Matsuyama pour acheter des chaussures plus légères, mieux adaptées à la marche sur route.
Le début de la route 56, qui conduit donc à Matsuyama, est superbe. La route s'éloigne un temps de la mer, et s'enfonce dans la montagne. Les champs de riz sont concurrencés par des champs de panneaux solaires, ce qui est bien sûr moins joli, mais assez adapté à ce terrain très accidenté. On voit peu de panneaux solaires sur les maisons, et quand ils existent, leur surface est très limitée, un ou deux mètres carrés, ce qui doit suffire aux besoins en eau chaude. Au bord de la mer, le climat est doux, il fait encore 25 degrés dans la journée, et j'imagine que l'on chauffe encore moins qu'au Maroc, à la même latitude.
Par ailleurs, si j'ai vu un reportage à la télévision sur un projet d'enfouissement de déchets nucléaires, je n'ai vu qu'à un seul endroit des affiches parlant du nucléaire.
Mais il y a des champs de panneaux solaires, et souvent à proximité, des stations de charge de voitures électriques.

Cet après-midi j'ai pris un train pour aller au temple 41. A la gare, tous les japonais photographiaient l'unique wagon, se faisaient photographier devant... J'ai d'abord cru qu'il y avait une vedette locale, mais non, il s'agissait d'un train musée, réplique d'un train ancien. A l'intérieur, au sol, le dessin au 1/2 du train original, et sur les murs des maquettes de train. Moi aussi j'ai sorti l'appareil photo. Plus d'images sur Instagram : anneshikoku.

Des baisers illuminés

A.

PS : hier soir business hôtel Matsu-ya à Sukumo. Rien à dire de spécial. J'ai dîné au restaurant à côté de l'hôtel, les beignets de crevette (エビフライ ?) étaient excellents.

1 commentaire:

  1. J'en déduis que la sciatique est toujours là... L'ostéopathe n'a pas eu l'effet escompté ?
    Bon courage et bonne illumination !
    Isa

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